Plus que jamais dans cette période tourmentée ces derniers mois par la crise sanitaire nous ressentons l’envie, et même le besoin, de nous rapprocher et de mieux nous connaître, mais aussi de mieux comprendre ce qui fait la richesse de notre filiale. L’arrivée des beaux jours semble nous apporter, enfin, l’espoir de pouvoir nous retrouver bientôt. Dans cette attente, parce que les choses bougent dans notre environnement pharmaceutique, parce que notre entreprise est dans une dynamique de croissance, et parce que les équipes médicales travaillent chaque jour à vos côtés pour améliorer la vie des patients, Déborah et Mathieu nous ont proposé cette belle initiative de Newsletter. Ainsi l’ensemble des équipes médicales Neurosciences et Hémato/oncologie ont pris leur plus belle plume pour vous préparer une petite overview des activités médicales de ces derniers mois. Lisez-nous et vous saurez tout sur les ATU, les IST en cours, les projets collaboratifs, vous parcourrez les succès de nos études cliniques telles que DEFIFrance, vous découvrirez la création de revue, de nouvelles possibilités de projets et autres informations utiles sans oublier l’invité mystère à découvrir !
Merci à vous tous, lecteurs, de nous donner cette opportunité de partage. Bonne lecture et à très bientôt.
Les molécules proposées aux patients pour traiter leur maladie suivent un parcours du combattant ! Elles doivent tout d’abord valider de nombreux tests en laboratoire avant d’être utilisées en clinique chez l’Homme. Chaque étape est menée par des chercheurs et/ou des médecins qui ont besoin de soutiens financiers pour réaliser leurs études. Chez Jazz, nous les aidons via une démarche appelée “IST”.
Il s’agit des études menées par un promoteur externe. Ces IST représentent une part importante des développements préclinique et clinique chez Jazz. En effet, les chercheurs et /ou les médecins, nous sollicitent pour que Jazz soutienne l’intégralité ou une partie de l’étude qu’ils souhaitent mener.
Ces études sont essentielles, elles nous permettent :
Avant l’activation d’une étude, il y a différentes étapes importantes.
La première est de convaincre le comité scientifique JAZZ monde que l’étude pour laquelle l’expert nous sollicite a un intérêt pour les patients, et qu’elle entre dans notre stratégie de développement. Le comité se réunit à plusieurs moments dans l’année en fonction de la molécule. On a 10 minutes maximum, questions incluses, pour convaincre ! Autant vous dire qu’il faut aller à l’essentiel tout en étant percutant. Nous sommes plusieurs à avoir tenté de proposer un virement aux membres du comité mais ça n’a jamais fonctionné. Vous comprenez donc l’importance du lobbying réalisé en amont.
Une fois le comité conquis, nous passons à l’étape : écriture du protocole et soumission du budget. A cette étape, il peut y avoir des surprises, … le budget soumis n’est pas celui évoqué lors de la proposition du projet… disons une légère inflation de +50%. Il faut donc négocier, convaincre et expliquer en externe et en interne. En parallèle, il y a l’établissement du contrat.
Une fois les contrats signés, les études précliniques peuvent débuter. Par contre, pour les études cliniques impliquant des patients, il reste encore des étapes indispensables : l’obtention des accords des autorités et des comités d’éthique.
C’est uniquement après toutes ces étapes, que les 1ères ouvertures de centres et les 1ères inclusions peuvent avoir lieu.
IST 11392 – Vyxeos en pédiatrie – Dr Cheok (Lille) – Déborah : CPX-351 dans la LAM pédiatrique : test de molécules ex vivo dans des blastes et test de molécules in vivo sur des modèles de xénogreffes (LAM recréée dans un modèle murin à partir de cellules leucémiques humaines). L’objectif de cette étude est de tester sur des lignées cellulaires d’enfants atteints de LAM différentes combinaisons de Vyxeos liposomal® avec d’autres molécules en 1ère ligne et à la 1ère rechute et de trouver des synergies potentielles.
"Merci à toutes et au plaisir de nous retrouver pour la 3° édition !''
Lara Mercier,
Cadre de santé Hématologie Greffe toulouse
"Merci à tous pour ces moments d’échanges sympathiques !
Et oui, RDV pour la 3° réunion occitane !''
Geneviève Plat,
Hématologie Oncologie Pédiatrique Toulouse
Fort du succès de la première réunion d’Accompagnement des Pathologies Endothéliales Région Occitanie réalisée en 2019, la 2ème édition s’est déroulée le jeudi 6 mai dernier sous un format totalement digital.
Notre volonté est de mettre en place un partenariat inter-régional pérenne avec les CHUs de Montpellier et de Toulouse via ces réunions d’échanges et de partages.
Ces rendez-vous permettent d’optimiser la prise en charge des patients greffés, grâce à des discussions multidisciplinaires autour des complications post-greffe. Médecins, infirmières, coordinatrices de greffes et cadre de santé des services adultes et pédiatriques y sont présents.
Cette nouvelle édition a donné lieu, une fois encore, à de nombreux et riches échanges entre la vingtaine de participants connectés.
Cette réunion a été l’opportunité de présenter le nouveau module d’e-learning sur la Maladie Veino- Occlusive. Il permet aux infirmières de continuer à améliorer leur connaissance sur la maladie et la prise en charge des patients atteints de MVO.
Les participants ont également pu échanger sur les données récentes du CPX-351 avec une présentation des données à 5 ans de l’étude 301 (étude de phase 3) et des données françaises de vie réelles d’Edmond Chiche (CHU de Nice).
Cette présentation réalisée par Dr Anne Huynh a permis de souligner l’impact positif du CPX-351 dans la prise en charge des patients atteints de LAM-T et LAM-MRC et plus spécifiquement sur les patients allogreffés de la cohorte française.
Le succès de cette réunion est le résultat d’un travail de collaboration, entre Laurent et moi mais également avec Roula et Charlotte (équipe congrès de choc). La poursuite de l’excellence et la passion nous ont permis de mettre en place cette réunion que nous avions due reporter à deux reprises suite au COVID-19. C’est grâce à notre persévérance et notre adaptabilité que cet évènement scientifique, initialement prévu en présentiel, a finalement eu lieu en virtuel.
En tout cas le RDV est pris pour 2022 !
Voilà, après 4 ans, l’observoire DEFIFrance tire sa révérence. Cette étude post-inscription a permis de collecter les informations d’utilisation en vie réelle du defibrotide. Cet observatoire a inclus 775 patients adultes et pédiatriques, dans pratiquement tous les centres allogreffeurs français. Bien que clôturé, cet observatoire n’a pas fini de faire parler de lui. Les MSL ont présenté les résultats des analyses intermédiaires aux médecins concernés des centres investigateurs. 11 posters et communications ont également été présentés dans des congrès internationaux. L’analyse finale est attendue pour cette fin d’année. L’ensemble du département médical HemOnc a contribué à ce succès.
Réunions investigateurs réalisées dans tous les centres actifs :
C’est une première, en novembre 2021 une bourse de recherche sera remise lors du congrès national de la Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil (SFRMS) afin de soutenir l’étude de la somnolence diurne excessive. Cette évolution, qui fait jour après de longs mois de travail, illustre l’implication de Jazz pour une meilleure compréhension des pathologies sur lesquelles nous travaillons et le leadership de la France dans l’évolution de nos SOP.
Chaque année, la SFRMS attribue à de jeunes chercheurs des bourses soutenues par des partenaires industriels. Un appel à projet est publié sur le site du congrès avant l’été, les candidats ont alors plusieurs semaines pour prendre connaissance des thématiques proposées par les industriels et pour déposer un projet de recherche en adéquation avec l’une d’elles. Un jury, composé de membres du comité scientifique de la SFRMS, évalue les dossiers soumis et sélectionne les projets les plus pertinents. C’est ensuite lors de l’AG de la SFRMS se déroulant pendant le congrès du sommeil que les lauréats sont annoncés.
Jusque-là, la SOP réglementant les Medical and Educational Good and Services (MEGS) ne permettait pas d’attribuer ce type de financement. N’étant ni une IST, ni un Grant, ni un Fellowship, les bourses de recherche ne tombaient dans aucune case. Pour cette raison, en 2020 nous n’avions pu répondre favorablement à la sollicitation de la SFRMS.
Après plusieurs mois de travail dirigé par le Global Scientific Affairs, et sous l’impulsion et l’implication continue du Medical Neurosciences France, la SOP mentionne désormais les Awards, terme choisi pour définir ce type de subvention. La nouvelle SOP (n° 513, version 9) a été validée et mise à disposition dans Reliance fin avril. Juste à temps pour valider notre participation aux bourses du congrès national du sommeil cette année !
Les médecins du sommeil français ont découvert mi-avril 2021 une revue scientifique qui s’intéresse à la somnolence et à l’éveil… les premiers retours des lecteurs sont très favorables et viennent couronner de succès de longs mois de travail des équipes de Jazz et d’Expressions Santé.
Dès le début de la création de la BU Neuroscience chez Jazz, nous avons identifié un « vide » : les médecins du sommeil ne disposaient pas de revue destinée à leur pratique courante, contrairement à d’autres pathologies, seules des revues très scientifiques existaient pour la somnologie, dont une seule revue française intitulée « Médecine du sommeil », payante et émanant de la SFRMS (Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil).
En partenariat avec Expressions Santé, éditeur ayant une expérience reconnue dans la création de multiples revues destinées à la pratique quotidienne dans de nombreuses aires thérapeutiques, et avec le soutien institutionnel de Jazz Pharmaceuticals, le projet d’une nouvelle revue est né. Cette parution, gratuite pour les professionnels de santé, a pour objectif de mettre à disposition des médecins prenant en charge les troubles du sommeil des informations pratiques sur la somnolence, des partages d’expériences, des descriptions de cas patients, des fiches pratiques etc… sans faire concurrence aux autres revues scientifiques.
Le comité de rédaction, qui participe à la création de chaque numéro de la revue, est multidisciplinaire (pneumologues, neurologue, cardiologue) et d’exercices variés : à la fois des hospitaliers et des médecins exerçant dans le privé.
Après de longs mois de travail, la revue « Eveil & Somnolence » a été routée en avril 2021 à plus de 3 000 spécialistes du sommeil en France. Les premiers retours, un mois après le lancement de la revue sont très favorables : l’aspect original de la revue, le cas clinique, les fiches pratiques ont été particulièrement appréciés. La revue a même été partagée au sein des services sommeil avec l’ensemble des professionnels de santé prenant en charge les patients (médecins, infirmiers, techniciens du sommeil).
Les prochains numéros sont déjà en cours de préparation pour une parution à la rentrée 2021 et en fin d’année.
Certaines affections médicales sont incompatibles avec la conduite et peuvent aboutir à des litiges entre assureurs et assurés. Bien que diagnostiquée par le médecin, c’est au patient de déclarer l’affection à la Commission départementale des permis de conduire ce qui est rarement réalisé… et peut avoir de lourdes conséquences !
Début avril, Caroline a réalisé un important travail de synthèse pour l’équipe neurosciences autour de la réglementation routière. Puis, étant donné que nous sommes tous concernés par la conduite automobile nous avons voulu vous sensibiliser lors d’une session Zoom. Voici ici retracées les grandes lignes pour ceux d’entre vous qui n’auraient pas pu participer !
Nul n’est censé ignorer la loi… en effet, outre les documents que sont le permis de conduire, le certificat d’immatriculation, le certificat d’assurance, la vignette de contrôle technique et les actions inhérentes à l’entretien adéquat du véhicule, indispensables pour rouler, il existe des situations médicales pour lesquelles la conduite est possible mais expose le conducteur à de lourdes conséquences en cas d’accident.
L’arrêté du 21/12/2005, modifié par divers arrêtés successifs dont celui du 18/12/2015, fixe la liste des affections médicales incompatibles avec l’obtention et/ou le maintien du permis de conduire, ainsi que la délivrance d’un permis de conduire à durée de validité limitée. Ces affections sont réparties en 6 classes : (1) Pathologies cardiovasculaires, (2) Altérations visuelles, (3) Otorhinolaryngologie Pneumologie, (4) Pratiques addictives – Neurologie – Psychiatrie, (5) Appareil locomoteur et (6) Pathologies métaboliques et transplantation.
Les pathologies du sommeil et de la vigilance, notamment le SAHOS et la narcolepsie, font partie de la classe 4. Un patient atteint de ces pathologies doit déclarer lui-même l’affection qui lui a été diagnostiquée à la Commission départementale des permis de conduire. L’autorité préfectorale prendra alors la décision de délivrance ou de renouvellement du permis suite à l’avis de la commission médicale départementale ou d’un médecin agréé. Dans les faits, compte-tenu des conséquences que représentent le fait de ne plus pouvoir conduire, les patients ne se déclarent que très rarement. Pourtant, un accident survenant dans de telles circonstances pourrait entrainer le refus, de la part de l’assureur, de prendre en charge les dommages corporels et matériels qui resteraient alors à la seule charge du conducteur !
Les médecins du sommeil français ont découvert mi-avril 2021 une revue scientifique qui s’intéresse à la somnolence et à l’éveil… les premiers retours des lecteurs sont très favorables et viennent couronner de succès de longs mois de travail des équipes de Jazz et d’Expressions Santé.
A la fin du mois de mars s’est achevée la dernière phase de notre ATU de cohorte Solriamfetol avec la validation du rapport de synthèse par l’ANSM et sa publication sur son site internet.
Pour rappel, l’histoire de Solriamfetol en dehors des essais cliniques en France avait commencé par des ATU nominatives, dès le 25 juillet 2019. L’activité initiale de l’équipe médicale terrain, à notre arrivée, entre les mois de septembre et novembre 2019, avait été générée par les sollicitations que nous avions reçues de la part de médecins souhaitant en savoir plus sur cette nouvelle option thérapeutique.
Entre le 13 janvier 2020 et le 16 avril 2020, notre ATU de cohorte a permis la prise en charge d’une trentaine de patients narcoleptiques en impasse thérapeutique.
L’implication de tout le département médical (d’Anne-Marie à Anne-Sophie en passant par les MSL) a été forte sur toute cette période, notamment pour :
L’ensemble de ces sollicitations et besoins ont permis de générer un nombre important d’interactions de qualité avec les professionnels de santé, aux médecins de se faire une première idée de Solriamfetol, mais surtout d’améliorer le quotidien de plusieurs dizaines de patients narcoleptiques.
Solriamfetol est aujourd’hui disponible sur le marché français et remboursé dans ses deux indications (narcolepsie et somnolence résiduelle dans l’apnée du sommeil) depuis le 11 mars 2021.
Merci de votre feddback qui nous aidera à améliorer les prochains numéros !
Amélie & Laura